L'armée française et différents
contingents de la force africaine ont continué à accroître leurs
effectifs ce week-end, a-t-on appris d'un communiqué publié par le
ministère français de la Défense.
"A terre, en coordination avec les
forces maliennes, les soldats français ont étendu leur dispositif
de couverture, empêchant les groupes terroristes de reprendre leur
progression en direction de Bamako", alors qu'"une dizaine de
sorties" de l'armée française ont eu lieu entre samedi et dimanche,
explique le document.
"Dans la nuit du 19 au 20 janvier,
un sous-groupement a été mis en place aux alentours des villes de
Mopti (centre) et de Sévaré (centre)", poursuit le communiqué,
ajoutant qu'"à l'ouest, le sous-groupement stationné depuis le 16
janvier à Markala (sud) s'est étendu jusque dans les environs de
Nionno (sud), toujours en appui des forces armées maliennes
(FAMA)".
Le ministère indique par ailleurs
que "plus de 250 Nigérians, une centaine de Togolais et une
cinquantaine de Béninois ont rejoint Bamako pour former les
contingents de la mission internationale de soutien au Mali sous
conduite africaine (MISMA)" et que d'autres contingents doivent
encore arriver ces prochains jours.
Jusqu'à samedi, l'opération
militaire française au Mali, l'opération Serval, mobilisait 2 800
militaires français, dont près de 2 000 présents sur le sol
malien.
Lundi matin, le ministre français
délégué au Développement, Pascal Canfin, a rappelé sur France Inter
que l'objectif poursuivi au Mali est que ce soit la Misma qui
prenne le relais de l'action française et que la transition se fera
à mesure qu'arrivent les troupes africaines.
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