Le ministère français de la Défense
a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi l'arrivée des premiers
contingents de la Mission internationale de soutien au Mali
(MISMA), la poursuite des frappes et la montée en puissance du
dispositif aéro-terrestre à Bamako.
Le sous-groupement tactique
interarmes motorisé ayant quitté Bamako le 15 janvier s'est
installé à Markala afin d'y déployer un dispositif permettant
d'interdire la progression des groupes terroristes vers la capitale
malienne.
Les deux autres sous-groupements
tactiques, toujours stationnés à Bamako, sont maintenant en mesure
d'être déployé.
A Bamako, les premières unités de
la MISMA sont arrivées jeudi. Il s'agit d'une compagnie de l'armée
nigériane et d'un élément de l'armée togolaise, soit environ 250
militaires.
Du côté français, plusieurs
hélicoptères du Groupement aéro-mobile sont arrivés de France. Ils
ont été transportés par un avion de transport stratégique C17
Canadien, marquant le début du soutien du Canada à l'opération
Serval.
Les avions de combat de l'opération
Serval ont effectué une dizaine de sorties dont la moitié en
mission de ciblage d'objectifs. Trois Mirage 2000D en provenance de
N'Djamena ont été mis en place avec un échelon de soutien sur
l'aéroport de Bamako.
Jusqu'à jeudi, l'opération Serval
mobilise 2 300 militaires, dont 1.400 sont présents sur le
théâtre.
L'intervention française au Mali a
débuté le 11 janvier. Initiée à la demande du gouvernement malien,
et dans le cadre de la résolution 2085, l'opération Serval est
destinée à aider les forces maliennes (FAM) à stopper l'offensive
des groupes rebelles et terroristes en direction de Bamako. Fi
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