Paris a adressé mardi soir un
"message de vigilance" à l' ensemble de ses ambassades à travers le
monde suite à l' intervention militaire française au Mali débutée
vendredi 11 janvier, rapporte mercredi la presse française.
"Un message général de vigilance a
été adressé à nos ambassades et un point est en train d'être fait
avec elles", rapportent les médias français, citant des sources
diplomatiques.
Le message préconiserait des
"mesures habituelles de veille" pour déceler d' éventuelles
réactions hostiles à la France et donnerait des conseils au
personnel consulaire ainsi qu' aux ressortissants français pour
qu'ils évitent, par exemple, les attroupements, rapporte le journal
Le Figaro.
D' après le consulat général de
France en Egypte, l'ambassade de France au Caire aurait demandé aux
autorités égyptiennes d'assurer la sécurité des intérêts de la
France dans le pays, suite à des appels lancés pour manifester
vendredi contre l'intervention française au Mali, précise Le
Figaro.
"En réaction à cette intervention,
divers groupes extrémistes ont exprimé publiquement des menaces
contre les intérêts de la France, en particulier dans les pays
arabes", aurait souligné le consulat général dans un message à la
communauté française.
Par ailleurs, suite à l'
intervention militaire française au Mali, le ministère français des
Affaires étrangères a adressé mardi sur son site Internet des
recommandations de sécurité aux ressortissants français vivant au
Burkina Faso, au Tchad et au Mali.
"En raison de la situation
prévalant actuellement au Mali, une vigilance accrue doit être
observée dans les provinces (...) situées au nord-ouest du
Burkina", à savoir celles situés près de la frontière malienne, met
en garde le ministère.
"Compte tenu de l' engagement
français au Mali, une vigilance accrue doit être observée par les
Français se trouvant ou se rendant au Tchad", poursuit le
ministère.
Enfin, pour ce qui est du Mali, le
Quai d' Orsay déconseille "formellement" aux voyageurs de se rendre
dans le pays "jusqu' à nouvel ordre", y compris à Bamako,
recommandant "fortement" aux personnes dont la présence n' est pas
indispensable de quitter provisoirement le territoire.
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