Les raids de l'armée française de
cette journée de dimanche ont causé un vrai débandade aux
jihadistes, selon de sources militaires concordantes
Les raids ont été menés par quatre
Rafales français qui ont bombardé des cibles dans la ville malienne
de Gao et dans ses alentours. Des camps d'entraînement, des
infrastructures et des dépôts logistiques utilisés par les
islamistes ont été détruits.
Dans les jours à venir les
militaires maliens soutenus au sol par des troupes de la CEDEAO
vont passer pour le ratisser large afin d'éliminer les dernières
poches de résistance.
Touchés au plein coeur de leur
dispositif militaire, après 4 raids de frappes à Gao, les
islamistes sont en train de fuir la Cité des Askia. Selon de
nombreux témoignages recueillis au téléphone, ils quittent la ville
petit à petit. Joints il y a quelques minutes, de nombreux jeunes
de Gao se disent heureux ce soir et promettent d'appuyer l'armée à
« nettoyer notre ville et notre région ».
De nombreux témoignages nous
indiquent aussi que c'est un climat de peur qui règne aujourd'hui à
Tombouctou et Kidal. Les populations sont toutes à la maison. Selon
nos sources, les rares islamistes de Tombouctou sont au niveau de
l'aéroport. En début d' après-midi, ils ne seraient qu'une bonne
cinquantaine à l'aéroport de la Cité des 333 Saints. Kidal serait
également coupé du reste du monde. En tout cas, nos tentatives d'y
joindre certaines sources au sein de la population sont restées
vaines.
Des combats ont opposé ces derniers
jours les groupes armés islamistes à l'armée malienne autour de
Konna. Vendredi, la France a confirmé l'intervention des troupes
françaises pour appuyer l'armée malienne à stopper l'avancée des
groupes djihadistes vers le sud. Fin
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