Le porte-parole du ministère
algérien des Affaires étrangères, Amar Belani, a déclaré samedi que
son pays suivait avec "grande préoccupation" la situation dans le
nord du Mali suite à l'intervention militaire franco-malienne, a
rapporté l'agence APS.
"Face à ces nouveaux
développements, elle (l'Algérie) exprime son soutien non équivoque
aux autorités maliennes (..). Elle tient à assurer le peuple du
Mali de sa fraternelle solidarité afin qu'il puisse recouvrer sa
pleine souveraineté sur toute l'étendue de son territoire
national", a fait savoir M. Belani.
Le porte-parole a réitéré la
position ferme de l'Algérie d'engager les différents groupes de la
rébellion respectueux de l'intégrité territoriale du Mali et
n'ayant aucun lien avec le terrorisme à s'engager dans la recherche
d'une solution politique.
"L'Algérie inscrit son action dans
la continuité, la cohérence et la globalité de la résolution 2085
du Conseil de sécurité et dans le respect de sa mise en oeuvre pour
la prise en charge des dimensions politiques, humanitaires et
sécuritaires de la crise malienne", a rappelé le responsable.
Le porte-parole s'est exprimé ainsi
alors que l'armée malienne, épaulée par son homologue française, a
lancé vendredi une contre- offensive pour reprendre aux islamistes
une ville du centre conquise la veille, d'où ils menaçaient de
continuer leur route vers les zones du sud contrôlées par le
gouvernement de Bamako. Depuis avril 2012, le nord du Mali reste en
proie d'anarchie, des groupes islamistes armés issus d'Al-Qaïda au
Maghreb islamique ( AQMI), le Mouvement pour l'Unité et le Jihad en
Afrique de l'Ouest (MUJAO) et Ansar Dine partageant le contrôle de
ce territoire.
Fin décembre, le Conseil de
sécurité de l'ONU a adopté une résolution autorisant le déploiement
de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite
africaine (MISMA), la dotant de la mission d'aider les autorités
maliennes à reprendre les zones du nord du pays contrôlées par des
groupes armés. Fin
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