Il n'est pas approprié de dire que
Konna est prise, du moment où les affrontements entre l' armée
malienne et les terroristes sont en cours, a indiqué vendredi
après-midi, le colonel Abdrahamane Baby, conseiller technique au
ministère malien de la Défense et des Anciens combattants, lors
d'une conférence de presse.
A noter que Konna est la localité
où les militaires maliens et les terroristes du MUJAO, d'Ançar Dine
et d'AQMI s'affrontent depuis mardi dernier.
Regrettant que l'armée malienne
n'est pas à Konna, le colonel Oumar Dao, sous-chef des opérations
militaires à l'état-major général de l'armée, a souligné qu'elle
''est cependant en mesure d' y être''. Celui-ci a précisé que son
pays fait face à une crise multidimensionnelle et complexe.
Pour le colonel Baby, d'énormes
efforts ont été consentis par le Mali et d'autres sont en cours.
Mais, dit-il, ''ils ne suffissent pas, d'où l'accompagnement des
partenaires, qui est attendu pour faire face à la crise
transnationale et de crimes organisés''.
Evoquant les pays amis qui
interviennent en appui au Mali dans le cadre des affrontements à
Konna, le colonel Baby a cité ''le Nigéria, le Sénégal et la
France'' sans entrer dans les détails des ''éléments de soutien''.
A son avis, ''ce que font ces partenaires relève de
l'opérationnel''.
Sur ce point, certaines confidences
soulignent que '' la France a contribué notamment à travers des
avions''.
La même position a été défendue par
le colonel Oumar Dao selon qui, ''dire que le Mali n'a pas besoin
de la CEDEAO, n'a pas de sens''. F
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