Les travaux de modernisation et d'extension de l'aéroport international Gnassingbé Eyadèma avec l'expertise chinoise et sous financement de China Eximbank, pour faire de Lomé un hub sous-régional du transport aérien, ont évolué à près de 80% avec respect des normes et pratiques de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), a noté mercredi l'agence Xinhua dans le quotidien national Togo-Presse.

L'appréciation de l'évolution de ce chantier a été faite par le ministre togolaise des Transports, M. Noupokou Dammipi, qui a effectué une descente sur le chantier et a exprimé sa « satisfaction de l'état d'avancement des travaux en appréciant le temps mis pour la fondation et la mise en place des infrastructures de base», a rapporté le quotidien national.

« Le bâtiment principal va commencer à monter avec tous les systèmes de contrôle, de sécurité et de sûreté qui feront de AIGE un hub dans la sous-région », s'est réjoui le ministre, à un moment où la sophistication du dispositif sécuritaire de cet aéroport a permis des saisies fréquentes de drogues et le démantèlement de réseaux de trafiquants.

Le ministre des Transports a, en plus, estimé que les « travaux ont évolué à 80 % en matière de planning », a rapporté Togo-presse.

Le quotidien national togolais ajoute, par ailleurs, l'appréciation du directeur général de l'Agence nationale de l'aviation civile (ANAC), le Col Gnama Latta, selon lui « les normes et les pratiques recommandées par l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) sont respectées dans la construction de la nouvelle aérogare ».

Le coût global des travaux est estimé à 150 millions de dollars obtenu sur prêts à taux préférentiel auprès de la China Eximbank.

A terme, les travaux permettront à la nouvelle aérogare de l'aéroport international Gnassingbé Eyadèma de traiter 1,5 à 2 millions de passagers par an.

Ces dernières années, l'expertise chinoise est de plus sollicitée dans les grands chantiers d'infrastructures aussi bien publics que privés au Togo.

Après la construction avec succès des ponts et divers édifices, la société chinoise des ponts et chaussées réalise le projet de grand contournement de la capitale togolaise ainsi que les contournements de la faille d'Alédjo et des monts Défalés dans le nord montagneux du Togo.

Dans le secteur privé, le groupe bancaire panafricain Ecobank a fait recours du savoir-faire chinois dans la construction de son siège de grand standing, estimé à quelques dizaines de milliards de francs Cfa, dans la capitale togolaise.

Par ailleurs, la Compagnie d'ingénierie géologique de Chine a été retenue par la société espagnole Pefaco pour la construction, en bordure de mer à Lomé, d'un complexe hôtelier d'un coût total de 35 milliards de francs Cfa.