Le secrétaire général de l'ONU Ban
Ki-moon a exprimé vendredi sa détermination à travailler avec les
autorités maliennes et les partenaires internationaux afin de
mettre en oeuvre la nouvelle résolution du Conseil de sécurité de
l'ONU, qui a donné le feu vert à l'envoi des forces internationales
pour combattre les terroristes islamiques dans le nord du Mali.
M. Ban a fait cette remarque lors
d'une rencontre avec le ministre malien des Affaires étrangères,
Tieman Coulibaly, en visite au siège de l'ONU à New York.
MM. Ban et Coulibaly se sont
rencontrés "pour discuter de la gravité de la crise dans le pays et
aborder comment les Nations Unies peuvent mieux soutenir le Mali
pour restaurer sa démocratie et son intégrité territoriale, et
mettre fin aux souffrances en croissance du peuple malien", a
indiqué le porte-parole Martin Nesirky dans un message adressé par
internet aux journalistes.
"Le secrétaire général a exprimé sa
détermination à renforcer sa collaboration avec les autorités
maliennes et les partenaires internationaux dans la mise en
application de la Résolution 2085 du Conseil de sécurité, qui
souligne l'importance du dialogue politique et de la poursuite des
négociations, et autorise le déploiement de la Force sous conduite
africaine pour répondre aux menaces montantes à la sécurité sur le
terrain", a indiqué M. Ban.
M. Coulibaly a qualifié la
résolution du Conseil de sécurité d'"étape historique".
Les combats entre les forces
gouvernementales et les rebelles touareg se sont déclenchés en
janvier dans le nord du Mali. Dès lors, les islamistes radicaux ont
pris le contrôle du nord.
Les violences ont forcé des
milliers de personnes à se déplacer. La semaine dernière, le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a estimé
qu'il y avait au moins 203 845 personnes déplacées au Mali.
"Le secrétaire général a profité de
sa réunion avec le ministre des Affaires étrangères pour exhorter
tous les acteurs au Mali à finaliser et à appliquer rapidement une
feuille de route de transition conduisant à l'organisation
d'élections libres, justes et transparentes le plus vite possible",
a indiqué le porte-parole onusien. F
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