Parmi les 10% de la population
malgache qui sont des handicapés, les femmes sont les plus
vulnérables et ne jouissent pas de leurs droits, a indiqué la
présidente de l'association des Femmes Handicapées de Madagascar (
AFHM), Fela Razafinjato à l'occasion de la célébration de la
Journée mondiale des personnes handicapées lundi. Les
mères célibataires représentent les 80 % des femmes handicapées
malgaches et elles sont confrontées aux divers traitements malsains
de la part de la société.
Selon les chiffres donnés par Fela
Razafinjato, 30% des femmes handicapées mentales à Madagascar ont
subi des viols au sein même des centres de rééducation censés les
protéger. A part les abus sexuels, les personnes
handicapées ont des problèmes de discrimination et d'autonomie dans
la société dont le non assistance dans les procédures
administratives.
Fela Razafinjato, a évoqué ainsi
l'inexistence des bulletins en braille pour les élections,
discriminant automatiquement les non voyants à Madagascar.
L'association a
contesté la décision récente du président de la transition
malgache, Andry Rajoelina, concernant la fixation des tarifs des
bus en milieu urbain et suburbain, de n'avoir pas considéré les
handicapés.
Cette décision a
mentionné que seuls les personnes âgées, les étudiants, les
employés des entreprises de la zone franche qui pourraient
bénéficier du frais à 300 Ariary et 400 Ariary (15-20 cents) pour
les autres dont les handicapés. Pour assurer cette
protection des personnes handicapées et d' assurer leur
développement, ces personnes ont réclamé la création d'une
direction chargée des personnes handicapées dans le ministère de la
population et des affaires sociales malgaches. F
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