Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
D'autres horizons
[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Accord de libre-échange UE/Japon : la France obtient l'inclusion d'une clause de sauvegarde

La ministre française du Commerce extérieure, Nicole Bricq, s'est félicitée jeudi d'avoir obtenu la prise en compte, dans le projet d'accord de libre- échange entre l'Union européenne (UE) et le Japon, d'une clause desauvegarde visant à protéger l'équilibre des échanges commerciaux,notamment dans le secteur automobile.

Selon le communiqué du ministère, "la France a demandé et obtenu l'inclusion dans le mandat de négociation de 2 conditions essentielles à la conclusion d'un accord équilibré (de libre- échange entre l'UE et le marché nippon)", plus précisément l'ajout d'une clause de sauvegarde ainsi que l'exigence de la suppression des barrières non-tarifaires en vigueur au Japon.

Les ministres de l'UE chargés du commerce ont décidé, au cours d'une réunion à Bruxelles, en Belgique, ce jour même de donner mandat à la Commission européenne pour ouvrir des négociations avec le Japon afin de signer à terme un accord de libre-échange.

La ministre est ainsi parvenue à ce que ses homologues européens acceptent de reconnaître l'automobile comme secteur sensible et de mettre en place une clause de sauvegarde permettant d'empêcher une hausse des importations qui porterait préjudice à l' industrie européenne. "L'activation de cette clause autorisera le rétablissement des droits de douane initiaux", précise le communiqué.

Cette demande spécifique de la France fait suite à l'accord de libre-échange, précédemment conclu avec la Corée du Sud, qui est entré en vigueur en juillet 2011 et qui est considéré comme ayant fortement contribué aux difficultés que connaît actuellement l' industrie automobile européenne.

Le gouvernement français avait d'ailleurs demandé en août dernier à la Commission européenne de mettre sous surveillance les importations de véhicules d'origine sud-coréenne, ce que Bruxelles avait fini par refuser.

Par ailleurs, la France a fait approuver par ses partenaires européens "l'engagement d'éliminer les nombreuses barrières non- tarifaires qui limitent aujourd'hui l'accès au marché national japonais", notamment en ce qui concerne le domaine public.

Ces deux demandes formulées par la France répondent aux attentes des entreprises et fédérations professionnelles locales concernées, qui ont pu exprimer leurs avis dans le cadre d'une " consultation publique" lancée il y a un mois par Mme Bricq.

L'UE et le Japon représentent ensemble plus d'un tiers du PIB ( produit intérieur brut) mondial et plus de 20% du commerce international.

Le commissaire européen au Commerce, Karel De Gucht, n'a pas manqué de rappeler, à l'issue de la réunion bruxelloise, que les discussions en vue de la signature de cet accord de libre-échange entre ces deux grandes puissances économiques pourraient durer plusieurs années. Fin

Agence de presse Xinhua     2012/11/30

[Favoris] [Imprimer] [Envoyer] [Commenter] [Corriger] [Caractère:A A A]
Liens connexes
Les dernières réactions            Nombre total de réactions: 0
Sans commentaire.
Voir les commentaires
Votre commentaire
Pseudonyme   Anonyme

Retournez en haut de la page