L'île Diaoyu et ses îlots affiliés
font partie du territoire chinois depuis l'antiquité et la
revendication de la Chine de leur souveraineté est légale et
raisonnable, estime l'expert autrichien du droit international Gerd
Kaminski.
La revendication de la Chine est
basée sur le droit international et est fortement étayée par les
résultats des recherches historiques, a déclaré à Xinhua dans une
interview récente M. Kaminski, professeur en droit international à
l'Université de Vienne.
Le document historique montre que
la Chine a placé les îles Diaoyu sous sa défense côtière au plus
tard à partir du 16e siècle, selon le professeur Kaminski,
également un chercheur sur la Chine et l'Asie du Sud-Est.
Des journaux de missionnaires en
Chine et aux îles Ryukyu il y a environ 300 ans montrent également
que les îles Diaoyu sont considérées comme territoire chinois,
a-t-il ajouté.
Le gouvernement japonais n'a pas
revendiqué publiquement la souveraineté sur les îles Diaoyu avant
les dernières années de la dynastie des Qing, et a saisi ces îles
après la défaite de la dynastie des Qing dans la guerre
sino-japonaise (1894-1895), a-t-il rappelé.
A la fin de la Seconde Guerre
mondiale, la Déclaration du Caire a exigé que le Japon restitue
tous les territoires qu'il avait volés à la Chine, et ce principe a
été réaffirmé dans la Déclaration de Potsdam, a indiqué le
professeur Kaminski.
L'expert a également souligné que
le traité de la paix américano-japonais, connu soule nom "Traité de
San Francisco", était ambigu sur le dossier des îles Diaoyu.
Poussé par ses propres intérêts,
notamment économiques, le Japon a intensifié son contrôle sur les
îles après la Seconde Guerre mondiale en revendiquant publiquement
la souveraineté sur les îles et chassant les pêcheurs chinois,
selon M. Kaminski, faisant état des informations sur les tentatives
japonaises d'éliminer les traces chinoises sur les îles Diaoyu.
Il a également qualifié de
"ridicule" le récent "achat" des îles Diaoyu par le gouvernement
japonais, du fait que le soi-disant "propriétaire" de ces îles n'a
pas le droit de changer leur souveraineté, même s'il les vend.
Tant du point de vue historique que
juridique, les îles Diaoyu appartiennent à la Chine, et la Chine
n'a jamais hésité à cet égard, a-t-il ajouté.
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