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France : un 1er mai hautement politique à 5 jours du second tour del'élection présidentielle

A cinq jours du second tour de l' élection présidentielle, le 1er mai 2012 a été marqué en France par une journée de mobilisation politique avec un rassemblement de Marine Le Pen à Paris, un meeting de Nicolas Sarkozy également dans la capitale et des défilés syndicaux de gauche à travers toute la France.

Le bal des manifestations du 1er mai s'est ouvert mardi midi à Paris avec le rassemblement de Marine Le Pen, arrivée troisième au premier tour de l'élection présidentielle avec 17,9% des suffrages.

La candidate du Front national (FN, extrême-droite) a réuni plusieurs milliers de ses sympathisants place de l'Opéra, où elle a prononcé un discours renvoyant dos à dos les deux candidats qualifiés pour le second tour de la présidentielle : François Hollande (Parti socialiste, PS) et Nicolas Sarkozy (Union pour un mouvement populaire, UMP).

"Vous voterez en votre conscience librement", a-t-elle lancé à ses 6,4 millions d'électeurs du premier tour, faisant savoir qu' elle votera blanc au second tour le 6 mai.

De son coté, Nicolas Sarkozy a tenu un meeting géant place du Trocadéro, près de la Tour Eiffel, revendiquant plus de 200.000 participants, bien que d'après la police la place ne peut en contenir que 30.000.

Développant son discours autour du thème du travail, le président de la République a déclaré que "la France du travail n'a pas à s'excuser pour son patrimoine", ajoutant que "ce qu'elle possède elle l'a gagné".

Accompagné dans son rassemblement par plusieurs ténors de la droite comme l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, l' actuel Premier ministre François Fillon ou encore le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé, M. Sarkozy s'en est pris aux syndicats.

"Votre rôle n'est pas de défendre une idéologie, votre rôle est de défendre les salariés et le travail. Dans la République, ce ne sont pas les syndicats qui gouvernent, c'est le gouvernement", a-t- il lancé en référence à la prise de position de Bernard Thibault, secrétaire général du syndicat CGT, qui a indiqué mardi qu'il voterait pour François Hollande au second tour de l'élection présidentielle.

De leur côté, cinq syndicats de gauche (CGT, CFDT, Unsa, FSU et Solidaires) ont organisé 289 défilés dans tout le pays auxquels ont participé entre 316.000 (selon le ministère de l'Intérieur) et 750.000 personnes (selon les syndicats).

A Paris, où l'on a dénombré entre 48.000 (ministère de l'Intérieur) et 250.000 personnes (syndicats), diverses personnalités de gauche comme Martine Aubry (première secrétaire du Parti socialiste), Jean-Luc Mélenchon (candidat du Front de gauche arrivé 4ème au 1er tour de la présidentielle, 11,1%) ou Eva Joly (candidate d'Europe Ecologie-Les Verts arrivée 6ème au 1er tour de la présidentielle, 2,31%) étaient présentes dans le traditionnel défilé du 1er mai.

Le candidat socialiste au second tour de l'élection présidentielle, François Hollande, était quant à lui à Nevers ( centre), où il a rendu hommage à l'ex-Premier ministre socialiste Pierre Bérégovoy, qui s'est suicidé dans cette même ville le 1er mai 1993.

"Je veux que ce 1er mai soit celui du droit au travail pour la génération qui vient", a-t-il déclaré dans un discours prononcé lors de son déplacement, où il s'est positionné en "candidat de toute la gauche", accusant au passage la droite d'abîmer la valeur travail en laissant se développer la précarité.

Agence de presse Xinhua     2012/05/02

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