Les premières opérations de vote du premier tour de l'élection présidentielle française ont débuté samedi dans les pays d'Amérique et dans les départements d'outre-mer, ont rapporté les médias français.
Le dispositif doit permettre aux Français de l'étranger ainsi à ses concitoyens d'outre-mer de voter dans les mêmes conditions que ceux de la métropole, c'est-à-dire sans connaître les résultats du vote, en raison du décalage horaire avec l'Hexagone.
Le coup d'envoi du premier tour de la présidentielle a été donné samedi à midi (heure de Paris) par les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon, archipel voisin du Canada, bientôt suivis par leurs concitoyens de départements d'outre-mer --la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et la Polynésie française (soit près de 900 000 électeurs), ainsi que pour les Français du continent américain, du Qubec et du Brésil, selon l'AFP.
Au total, ce sont environ 44,5 millions de Français qui sont appelés aux urnes les 22 avril et 6 mai pour les deux tours.
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l' élection présidentielle et la Commission des sondages ont rappelé vendredi dans un communiqué que jusqu'à dimanche 20h00, avec la fermeture des derniers bureaux de vote, la publication de sondages, d'estimations ou de commentaires est interdite par la loi, de même que la diffusion d'informations sur les résultats.
Neuf instituts de sondages se sont engagés vendredi à ne pas réaliser de sondages "sortie des urnes", c'est-à-dire en interrogeant des électeurs à leur sortie du bureau de vote. |