Suite à la réduction des dépenses européennes sur les biens non-essentiels, en raison de l'aggravation de la crise dans la zone euro, des millions de personnes dans les villages ougandais font face à une baisse dramatique de leurs revenus.

Les pays de la zone euro sont les principaux consommateurs des produits ougandais, et tant que la crise persistera en Europe, les exportations ougandaises continueront à baisser.

La Banque d'Ouganda a récemment annoncé que la perspective économique globale restait incertaine en raison de la crise de la dette souveraine en Europe et des difficultés des pays développés à faire redémarrer leur économie.

Selon la banque, la crise a renforcé l'instabilité financière et la vulnérabilité du système financier international.

Elle a par ailleurs annoncé que le pays courait le risque de voir baisser non seulement les exportations, mais également les aides étrangères au développement et les investissements étrangers directs.

"Une agitation prolongée sur les marchés financiers globaux pourrait avoir des conséquences négatives sur les afflux de capitaux en Ouganda, et affecter en conséquence la stabilité du taux de change. Cela pourrait se répercuter de manière négative sur les prix des marchandises importées", a indiqué Emmanuel Tumusiime-Mutebile, gouverneur de la Banque d'Ouganda.