La directrice générale de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), Maria van der Hoeven, a appelé mardi les gouvernements participant à la conférence des Nations Unies sur le changement climatique à "agir dès maintenant".
Les progrès limités dans les négociations sur le changement climatique sont une "source d'inquiétude", a indiqué Mme van der Hoeven, cité dans un communiqué publié par l'AIE.
S'exprimant à Durban, en Afrique du Sud, où se déroule actuellement la conférence onusienne, Mme van der Hoeven a conseillé aux Etats y prenant part de ne pas attendre l'adoption d'un accord global sur le climat, mais plutôt d'agir dès maintenant afin de répondre à la demande énergétique croissante avec des solutions sûres et peu émettrices de gaz à effet de serre (GES).
"La porte pour remplir nos objectifs est sur le point de se fermer, et, bien que je sois fortement en faveur de l'adoption d'un accord sur les émissions (de GES), j'ai un message simple à adresser aux participants de la conférence en cours : N'attendez pas l'adoption d'un accord global. Agissez dès maintenant", a-t- elle notamment déclaré.
"Vous pouvez et devez mettre en oeuvre des mesures fortes qui fourniront à vos ressortissants un accès à l'énergie, qui soit abordable et fiable, tout en étant durable", a poursuivi Mme van der Hoeven.
La directrice générale de l'AIE a indiqué que son organisation avait déterminé plusieurs mesures pouvant à la fois assurer une sûreté énergétique et réduire les émissions de carbone.
Parmi ces mesures proposées, le communiqué de l'AIE cite notamment l'adoption de normes en matière d'équipements consommant de l'énergie (automobiles, appareils électtriques...) ou encore la mise en oeuvres de politiques éco-efficientes favorisant le développement des énergies renouvelables.
La conférence de l'ONU sur le climat se tient jusqu'au 9 décembre. Environ 130 ministres sont arrivés lundi à Durban afin de prendre part aux négociations en vue d'un accord international.
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