La Grèce demeure attachée à la mise en oeuvre du plan d'aide de l'Union européenne à Athènes et les efforts pour préserver l'adhésion du pays à la zone euro qui était «en jeu» en raison du manque de consensus, a déclaré jeudi le Premier ministre, George Papandréou.
«L'accord du 27 octobre a été un point tournant pour notre pays. Ce qui était en jeu était la position du pays dans la zone de monnaie commune européenne due à l'absence de consensus », a déclaré le Premier ministre aux députés du PASOK lors d'une réunion diffusée en direct sur la télévision nationale.
L'appel au référendum a été un moyen de forcer des alliances et chercher un gouvernement de consensus national, a-t-il soutenu.
Papandréou a indiqué une nouvelle fois qu'il était contre l'idée d'organiser un référendum au début de décembre sur la ratification de l'accord de l'UE ou d'une sortie grecque de la zone euro et en se concentrant plutôt sur les pourparlers de coalition.
Son annonce surprise lundi soir sur l'organisation d'un référendum sur l'euro a provoqué un tollé à l'intérieur et l'extérieur de la Grèce sur les craintes d'une faillite grecque et conduit à une «rébellion» ouverte chez des ministres et ldes députés de son parti.
«Nous avions trois options; soit d'appeler des élections générales, de tenir un référendum ou d'atteindre un large consensus", a-t-il déclaré jeudi dans l'après-midi au groupe parlementaire.
Il a ajouté que la troisième option était désormais ouverte apres l'annonce du leader du principal parti d'opposition plus tôt jeudi qu'il soutient la ratification du pacte du 27 octobre par le parlement.
Sortant de la réunion du cabinet, M. Papandréou a clairement indiqué qu'il n'a pas l'intention de démissionner, mais cherchera un vote de confiance au parlement vendredi soir et demandera la formation d'un gouvernement d'unité nationale.
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