Le président français Nicolas Sarkozy a salué jeudi la nouvelle déclaration du Premier ministre grec Georges Panpadréou, qui s'était affirmé plus tôt dans la journée prêt à retirer son projet de referendum sur l'euro.
"Sur la Grèce, les choses progressent", a constaté M. Sarkozy lors d'une conférence de presse jeudi en fin d'après-midi, à l'issue de deux séances de travail avec les dirigeants du G20 à Cannes.
"Je n'ai pas à m'insérer dans le débat politique grec mais nous avons vu avec beaucoup d'intérêt le soutien du gouvernement au plan du 27 octobre. C'est courageux et responsable», s'est félicité le président.
Selon M. Sarkozy, la nouvelle déclaration du Premier ministre grec, qui indique que le référendum "n'est pas une fin en soi mais un moyen", est "intéressante".
Le président français a également profité de cette occasion pour réaffirmer sa détermination de sauvegarder la solidarité de la zone euro. "Nous ne pouvons pas accepter l'explosion de l'euro", a souligné M. Sarkozy, "L'euro, c'est le coeur de l'Europe, et l'Europe, c'est le coeur de la politique française. Nous ne pouvons pas accepter l'explosion de l'euro, qui serait l'explosion de l'Europe". Mais à condition qu'"un minimum de règles soient respectées», a averti M. Sarkozy, sans citer le nom de la Grèce.
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