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Affaire DSK : la droite française réfute les accusations de « complot »

Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, proche du président Nicolas Sarkozy, a catégoriquement réfuté lundi les accusations de « complot » récemment émises par l'opposition française vis-à-vis de l'affaire Dominique Strauss-Kahn (surnommé DSK), poursuivi à New York pour crime sexuel.

Le député français François Loncle, issu du Parti socialiste (PS, opposition), a évoqué dimanche des "connexions" entre " certaines officines françaises" et le groupe hôtelier Accor, propriétaire français de l'hôtel Sofitel de New York, théâtre de ce qui est devenu l'affaire DSK.

La vice-présidente PS du conseil régional d'Ile-de-France, Michèle Sabban, a dénoncé « un attentat politique » ayant visé l'ancien favori du PS pour les élections présidentielles de 2012.

« Très franchement, comment imaginer qu'il puisse y avoir, puisque le terme a été utilisé, une manipulation par qui que ce soit en France, de la justice américaine? », s'est interrogé Claude Guéant sur la chaîne France 2.

« Ces allégations, ces insinuations, sont particulièrement scandaleuses », a affirmé M. Guéant, membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP, parti majoritaire de droite) et ancien secrétaire général de la présidence française.

M. Guéant a jugé "normal" que le groupe français Accor se soit empressé de prévenir les autorités françaises de l'arrestation de DSK, accusé d'agression sexuelle sur une femme de ménage employée par le groupe hôtelier.

« Enfin qu'une grande chaîne hôtelière française informe les autorités françaises de ce qu'il est advenu - l'arrestation d'une personnalité mondiale, de premier plan, qui est de nationalité française - ça me semble absolument normal », a dit M. Guéant.

Le ministre de l'Intérieur a en outre indiqué avoir été informé de l'affaire DSK par le coordonnateur national du renseignement, Ange Mancini, peu après minuit et demi, dans la nuit du 14 au 15 mai 2011.

Après des révélations qui décrédibilisaient l'accusatrice, une femme de chambre de l'hôtel Sofitel new-yorkais, la justice américaine avait remis en liberté vendredi dernier DSK, mais a maintenu ses poursuites. Elle pourrait abandonner les poursuites à son encontre cette semaine, selon la presse française.

Dès le début de cette affaire, une partie de Français, notamment les fidèles de DSK, ont avancé une théorie de "complot" pour expliquer son arrestation.

Ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI) et ancien ministre des Finances, DSK, avait été largement considéré avant cette affaire comme un éventuel concurrent puissant de Nicolas Sarkozy dans la présidentielle de 2012.

Agence de presse Xinhua     2011/07/05

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