Une mission envoyée par le Fonds monétaire international (FMI) a donné un jugement positif sur la situation de l'économie française, a-t-on appris mercredi d'un communiqué publié par le ministère français de l'Economie et des Finances.
"Le FMI juge adaptée la politique de relance française ainsi que sur l'effort de consolidation budgétaire entrepris par la suite", indique-t-on dans le communiqué.
L'institution financière internationale a souligné en particulier l'importance de la réforme des retraites en France, adoptée en décembre 2010 qui relève de 60 à 62 ans l'âge légal de départ à la retraite.
Le FMI a estimé que le Programme de stabilité adressé début mai à la Commission européenne trouve un juste équilibre entre l'effort de consolidation budgétaire et le soutien à la croissance économique, selon le texte.
Le FMI a recommandé au gouvernement français de poursuivre l'effort d'assainir les finances publiques, d'adopter une règle constitutionnelle d'équilibre des finances publiques et de supprimer les niches fiscales et sociales.
En France, une niche fiscale peut être, soit une dérogation fiscale qui permet de payer moins d'impôts lorsque certaines conditions sont réunies, soit une lacune ou un vide législatif permettant d'échapper à l'impôt sans être en infraction.
Conformément aux engagements pris par le gouvernement français dans la Loi de programmation des finances publiques 2011-2014, des niches fiscales et sociales représentant un montant de 11 milliards d'euros seront supprimées en 2011.
La ministre française de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, elle-même candidate au poste de directeur général du FMI, a exprimé sa satisfaction vis-à-vis du diagnostic positif porté par le FMI sur la situation de l'économie française. La mission du FMI avait séjourné en France du 31 mai au 14 juin dans le cadre de l'exercice de surveillance bilatérale annuelle. Les experts de cette mission a eu une quarantaine d'entretiens avec de divers interlocuteurs locaux, notamment des représentants des pouvoirs publics, des grandes banques nationales, des syndicats et des économistes.
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