La Maison Blanche a déclaré que la situation en Syrie était différente de celle qui a poussé l'OTAN à intervenir militairement en Libye.
"Nous avions un mandat des Nations unies", a déclaré le porte- parole de la Maison Blanche Jay Carney lors d'un point presse à bord de l'Air Force One, en référence à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Libye.
En Libye, il y avait une large coalition prête à participer à des mesures conçues pour éviter le "carnage immédiat" qui aurait eu lieu à Benghazi, et à appliquer un embargo sur les armes et une zone d'exclusion aérienne.
Interrogé pour savoir si les États-Unis avaient tenté de mobiliser des soutiens pour entreprendre des actions militaires contre la Syrie, M. Carney a évité la question, se contentant de réitérer la position déjà adoptée par l'administration Obama appelant le président syrien Bachar al-Assad à "mener la transition ou à quitter le pouvoir".
Il a appelé M. Assad à abandonner la violence et a vivement condamné les violences actuelles en Syrie.
"Comme nous l'avons fait ailleurs, nous appelons les dirigeants dans ce pays à adopter une politique non-violente et à entamer un dialogue politique pour que la population syrienne puisse pleinement participer à son gouvernement et à l'amélioration de son propre avenir", a dit M. Carney.
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