Le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi serait « le pire scénario possible » pour le pays, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement libyen Moussa Ibrahim lors d'une conférence de presse.
« Si M. Kadhafi démissionne, il n'y aura plus de sécurité », a-t-il mis en garde, excluant la possibilité que M. Kadhafi quitte le pouvoir.
Il a par ailleurs déclarait que M. Kadhafi n'avait pas discuté de « stratégie de sortie » avec le président sud-africain Jacob Zuma lors de sa visite en Libye lundi.
M. Zuma a déclaré lundi que le dirigeant libyen était prêt à accepter une proposition de l'Union africaine pour un cessez-le- feu, mais sans indiquer si M. Kadhafi était prêt à démissionner.
Les manifestants libyens appellent au départ de M. Kadhafi, au pouvoir depuis 41 ans, depuis les soulèvements en Tunisie et en Égypte.
Les grandes puissances mondiales, nommément le Royaume-Uni, les États-Unis et la France, ont commencé le 19 mars à lancer des frappes depuis les airs et la mer contre les forces de M. Kadhafi après l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer une zone d'exclusion aérienne sur la Libye et autoriser « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils en Libye.
L'OTAN a pris officiellement le 31 mars le commandement d' ensemble des opérations militaires contre la Libye, auparavant dirigées par les États-Unis.
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