Le chef de l'opposition libyenne Moustafa Abdel Jalil a déclaré dimanche que le départ du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi était la seule solution pouvant sortir la Libye de la crise en cours et qu'il a exclu a possiblité de négocier avec l'homme fort dans l'embarras.
"La seule condition pour tenir des négociations en vue de résoudre la crise est que Kadhafi, son cercle intime et sa famille n'ont plus d'avenir dans l'arène politique libyenne et il faut qu'il parte", a souligné M. Jalil, président du Conseil national de transition (NTC) basé à Benghazi, lors d'une interview à Xinhua. Il a ajouté que :"Nous n'accueillons que les propositions au sujet d'un cessez-le-feu et d'une solution pacifique de la crise, basées sur cette condition-là".
Les propos de M. Jalil interviennent à la veille d'une visite programmée pour lundi du président sud-africain Jacob Zuma à Tripoli, la capitale libyenne. Il reste inconnu pour l'heure si le départ du colonel Kadhafi sera au menu des discussions.
L'opposition libyenne avait rejeté le premier plan de paix proposé en avril par M. Zuma au nom de l'Union africaine, puisque celui-ci n'avait pas répondu à la demande principale de la rébellion concernant le départ de M. Kadhafi.
Le NTC, créé il y a 100 jours, cherchent à enregistrer des progrès sur les plans politique, militaire et diplomatique en association avec l'intensification des raids aériens de l'OTAN contre les forces de Kadhafi et davantage de pays comptent lui offrir leur soutien politique et financier.
"Nous avons obtenu la promesse du président français Nicolas Sarkozy et du Premier ministre britannique David Cameron d'effectuer une visite (à Benghazi)", a affirmé M. Jalil, mais il a fait savoir que les détails et la date de la visite n'ont pas encore été déterminés". |