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Les réactions se multiplient dans la classe politique suite à l'affaire Strauss-Kahn
Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI
Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI

Les réactions se multiplient dans la classe politique française suite à l'inculpation dimanche de Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, pour agression sexuelle aux Etats-Unis. Les personnalités mettent pour la plupart l'accent sur la présomption d'innocence.

A gauche, Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste (PS) s'est exprimée en fin de matinée. Elle a demandé aux socialistes de rester "unis et responsables" après s'être déclarée "stupéfaite", parlant de "coup de tonnerre".

"J'ai appris cette nouvelle bouleversante à propos de laquelle tout reste à vérifier. DSK a droit comme tout citoyen à la présomption d'innocence tant que les faits ne sont pas prouvés. Ma pensée en cet instant va à sa famille, à ses proches et aussi à l'homme qui traverse cette épreuve (...)", a déclaré Ségolène Royal, présidente de la région Poitou-Charente et ex-candidate du PS à la présidentielle de 2007, sur Europe 1.

"A l'heure où nous sommes, je ne veux, ni ne peux tirer de conclusions hâtives de l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn. Je me souviens encore trop de l'affaire Patrice Alègre ou, dans un autre registre, de celle de l'espionnage de Renault où des innocents ont été accusés à tort", a commenté sur son blog Jean-Christophe Cambadelis, député socialiste et proche de DSK.

"C'est à Dominique Strauss-Kahn et à lui seul de décider de ce que sera la suite de ce qu'il faudra faire entre le FMI ou les primaires socialistes (...) Cela ne changera pas la ligne qui est la nôtre. Ça changera peut-être le contexte", a insisté sur Europe 1 Stéphane Le Foll, député européen, proche de François Hollande

De son côté, le chef de file du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a affirmé être "consterné" et appelé à la "retenue".

"La situation politique internationale va changer. Le Fonds monétaire international va devoir au moins avoir un directeur général intérimaire et je ne pense pas, sauf manipulation dans cette affaire, que DSK soit candidat à la présidentielle", a prévu de son côté Jacques Attali, ancien conseiller de François Mitterrand et président de Planet Finance.

Au centre, Le président du MoDem, François Bayrou, a qualifié dimanche "de confondant, navrant et infiniment troublant" l'inculpation de Dominique Strauss-Kahn. "Bien sûr il faut que l'enquête se déroule mais d'ores et déjà on mesure les conséquences à la fois pour un homme, pour son parti mais aussi pour l'image de la France dans le monde", a-t-il expliqué.

A droite, Bernard Debré, député UMP de Paris a été le premier à commenter l'événement, estimant que "c'est humilier la France que d'avoir un homme qui soit comme lui, qui se vautre dans le sexe, et ça se sait depuis fort longtemps". "Je trouve cela misérable et humiliant pour notre pays", a-t-il ajouté, considérant que "ça va coûter cher à la classe politique française".

Pour sa part, Dominique Paillé, ancien porte-parole adjoint de l'UMP et vice-président du Parti radical, estime que "si cela était avéré, ça serait un moment historique mais dans le sens négatif du terme pour la vie politique française parce que ça voudrait dire que des candidats potentiels à la magistrature suprême ne pourraient en aucune circonstance tenir leurs pulsions".

Pour Christine Boutin, présidente du Parti chrétien-démocrate, l'avenir présidentiel de DSK est "très compromis mais ce n'est rien par rapport à l'image de la France qui est fortement abîmée aujourd'hui". Elle considère qu'on a "vraisemblablement tendu un piège à Dominique Strauss-Kahn et qu'il y est tombé".

A l'extrême-droite, Marine Le Pen, présidente du Front national, s'est montrée très sévère sur RTL. "Les faits qui sont reprochés à Dominique Strauss-Kahn, s'ils sont avérés, sont d'une très grande gravité. Il est définitivement discrédité comme candidat à la plus haute fonction de l'Etat. D'autant qu'il n'est pas impossible que des paroles se libèrent (...) Tout Paris, le Paris journalistique, le Paris politique, bruissent depuis des mois des rapports légèrement pathologiques que M. Strauss-Kahn semble entretenir à l'égard des femmes. J'en ai moi-même été un peu victime dans un duel avec lui où il avait été extrêmement déplacé dans ses propos", a-t-elle dénoncé.

Agence de presse Xinhua     2011/05/16

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