La Corée du Sud va exiger un certificat de sécurité en matière de radiation pour les cargaisons de produits alimentaires en provenance de huit régions du Japon, pour répondre aux préoccupations de la population quant à une possible contamination radioactive due à l'accident nucléaire de Fukushima, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires de Séoul.
L'Agence coréenne de sécurité sanitaire pour les produits alimentaires et les médicaments (KFDA) a précisé qu'elle allait demander au gouvernement japonais de fournir un certificat prouvant que les denrées alimentaires importées des régions proches de la centrale nucléaire Fukushima N°1 n'émettent pas de radiations à un taux supérieur aux niveaux autorisés.
Un tel certificat sera exigé à partir du 1er mai prochain pour les denrées alimentaires produites et transformées dans huit préfectures japonaises, dont celle de Tokyo, et les produits importés seront également soumis à l'arrivée à un examen de dépistage des radiations, a précisé la KFDA dans un communiqué.
Cette mesure fait suite à l'interdiction fin mars de produits agricoles importés de cinq régions japonaises touchées par la crise nucléaire, y compris celle de Fukushima.
La KFDA a ajouté qu'elle allait renforcer les normes requises en réduisant les niveaux admissibles d'iode 131 pour les jeunes enfants de 150 becquerels par kg à 100 Bq/kg. |