Le scrutin a débuté dimanche dans les élections régionales japonaises, malgré la crise nucléaire en cours à la centrale nucléaire No.1 de Fukushima, paralysée par le tremblement de terre survenu le 11 mars et le tsunami subséquent.
Les électeurs se sont rendus aux urnes dans 12 préfectures, dont Tokyo et Hokkaido, pour élire leurs gouverneurs. Les élections ont aussi eu lieu pour élire les maires de quatre grandes villes, ainsiq que des membres de l'assemblée de 41 préfectures et 15 des municipalités du pays.
Ces élections sont considérées comme un test pour le Premier ministre Naoto Kan qui est arrivé au pouvoir en juin dernier.
La campagne électorale a été relativement calme, les candidats s'étant abstenus de lancer des appels et des tactiques de campagnes.
Une femme, qui a préféré garder l'anonymat, a indiqué à l'agence Xinhua dans un bureau de vote au centre de Tokyo qu'elle espérait que le vainqueur de ces élections élaboreraient les politiques qui pourraient apporter de la sécurité au peuple, notamment aux enfants.
Un séisme de magnitude de 7,1 sur l'échelle de Richter a frappé jeudi dernier la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, et les préfectures voisines, faisant quatre morts et 141 blessés. Le tremblement de terre est considéré comme une réplique du séisme dévastateur du 11 mars, et plusieurs secousses ont été ressenties à Tokyo.
De surcroît, du matériel radioactif s'est échappé des réacteurs de la centrale nucléaire No. 1 de Fukushima, où les autorités japonaises s'efforcent de contrôler la situation. |