La possibilité d'actes terroristes de la Libye ne joue aucun rôle dans les efforts des États-Unis pour marquer une certaine distance avec les événements qui se déroulent actuellement dans ce pays d'Afrique du Nord, a déclaré mercredi le porte-parole du département d'État américain Mark Toner.
"Nous prenons toujours la menace du terrorisme très au sérieux et nous avons constaté que la Libye avait bel et bien perpétré par le passé des actes de terrorisme horribles qui ont coûté la vie à des américains", a-t-il déclaré à la presse au département.
"Je ne pense pas que ce soit nécessaire. C'est toujours pertinent, mais ce n'est pas ce notre but", a-t-il déclaré en réponse à un journaliste qui lui demandait si la prise de recul des États-Unis dans les opérations militaires en Libye visaient à atténuer le risque éventuel de représailles libyennes. "Je dirais que cela n'entre pas en considération dans le fait que nous essayons de prendre une certaine distance par rapport à ce qui se passe en Libye actuellement.
Alors que les frappes militaires menées sous commandement américain pour éliminer les systèmes de défense anti-aérienne et mettre en place une zone d'exclusion aérienne en Libye sont entrées dans leur cinquième jour mercredi, le président Barack Obama a réaffirmé le souhait des États-Unis de transmettre le contrôle des opérations à d'autres pays "dans les prochains jours".
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