Aucun décès n'est survenu parmi les 220 Algériens immatriculés à l'ambassade d'Algérie au Japon, a indiqué mardi le responsable de la cellule de suivi au niveau du ministère algérien des Affaires étrangères, cité par l'agence de presse APS.
Le ministère algérien des Affaires étrangères, "soucieux de rapatrier les ressortissants désireux de regagner le pays et qui n'avaient pu quitter le Japon, ou n'ayant pas les moyens de le faire, a instruit l'ambassade d'Algérie à Tokyo de procéder au rapatriement individuel des concitoyens qui le souhaitent sur des vols réguliers de compagnies étrangères", indique la même source.
Il a ajouté qu'après l'annonce du tremblement de terre et du tsunami survenus dans la région de Fukushima et considérant les risques potentiels d'irradiation, le gouvernement algérien a décidé le 16 mars de rapatrier, à partir de l'aéroport d'Osaka, les Algériens qui ont souhaité quitter le Japon.
Dans ce but, la compagnie nationale Air Algérie a étudié toutes les possibilités permettant la réalisation de cette opération dans les meilleurs délais, a-t-il dit.
Elle a ainsi envisagé "le recours à un vol spécial sur ses moyens propres, à partir d'Alger ou à partir d'une escale à l'étranger, l'affrètement d'un avion d'une compagnie étrangère ou le recours au vol régulier Alger-Pékin du 19 mars, option qui a été finalement privilégiée", a précisé le responsable de la cellule de suivi.
Une contrainte apparue au dernier moment liée au choix d'un prestataire de service au niveau de l'aéroport d'Osaka, saturé sur le plan technique, a retardé la réalisation de l'opération dans les temps voulus, a-t-il expliqué.
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