Plusieurs frappes aériennes ont été effectuées samedi par l'armée de l'air française en Libye, détruisant des blindés des forces libyennes, a-t-on appris samedi soir de sources militaires.
Selon les mêmes sources citées par les médias français, les avions de chasse, Rafale et Mirage 2000, ont détruit "plusieurs blindés" des forces libyennes dans la région de Benghazi (est), fief de la rébellion libyenne.
L'état-major des armées avait annoncé plus tôt qu'un premier tir a été effectué sur un véhicule "clairement identifié comme appartenant aux forces pro-Kadhafi".
Les opérations devaient se poursuivre pendant la nuit, ajoutent les sources militaires.
Au total, "une vingtaine" d'avions français ont été engagés dans l'opération, y compris huit Rafale, deux Mirage 2000-D, deux Mirage 2000-5, des avions ravitailleurs et des Awacs.
Ces frappes aériennes françaises sont intervenues deux jours après l'adoption par le Conseil de sécurité de l'ONU de la résolution 1973 de l'ONU, qui autorise le recours à la force pour protéger la population libyenne.
Dans sa déclaration à l'issue du sommet de Paris tenu samedi, le président français Nicolas Sarkozy a annoncé que la force serait utilisée pour empêcher les attaques aériennes des forces de Kadhafi sur Benghazi.
"En accord avec nos partenaires, nos forces aériennes s'opposeront à toute agression des avions du colonel Kadhafi contre la population de Benghazi. D'ores et déjà nos avions empêchent les attaques aériennes sur la ville", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a annoncé samedi soir que les Etats-Unis allaient participer "pleinement" aux opéations militaires en Libye.
|