Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, a annoncé mercredi qu'il allait se rendre dès que possible au Japon pour évaluer la situation concernant la centrale nucléaire de Fukushima, dont plusieurs réacteurs ont été endommagés par le séisme et le tsunami du 11 mars. M. Amano a fait cette annonce lors d'un point de presse à Vienne, où se trouve le siège de l' AIEA.
A la demande des autorités japonaises, une équipe d'appui technique de l'AIEA doit également être envoyée dans la zone affectée de la centrale de Fukushima. Cette équipe apportera son expertise dans les domaines de la surveillance environnementale et des effets des radiations sur la santé humaine. Elle assistera les experts locaux. « Les préparatifs pour cette mission sont en cours », a dit le porte-parole du secrétaire général de l'ONU à New York.
Lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre japonais, Naoto Kan, sur les conséquences dramatiques du séisme et du tsunami, le secrétaire général, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois proposé mercredi l'assistance de l'ONU, si le Japon en fait la demande.
« Le secrétaire général a exprimé à nouveau sa sympathie et ses condoléances à la population du Japon » et a « salué les moyens très importants mis en uvre pour venir en aide aux victimes », a indiqué le porte-parole du Secrétaire général.
Précisant que Ban Ki-moon et Naoto Kan avaient notamment abordé la situation à la centrale nucléaire de Fukushima, le porte- parole a souligné que le secrétaire général restait « très préoccupé » par la situation, « tout en appréciant les efforts du gouvernement du Japon pour contenir les risques pour la population ».
Depuis quelques jours déjà, des experts de l'Equipe des Nations Unies pour l'évaluation et la coordination en cas de catastrophe (UNDAC) sont sur place pour assister les autorités japonaises. Basée à Tokyo, l'équipe onusienne, qui compte sept experts venus de France, du Royaume-Uni, de Suède, d'Inde et de République de Corée, apporte son aide pour la gestion des informations et des offres internationales d'assistance.
Pour sa part, le Conseil de sécurité a observé mercredi une minute de silence en hommage aux victimes du séisme et du tsunami.
De son côté, le Programme alimentaire mondial (PAM) va se joindre aux opérations de secours au Japon. L'agence onusienne fournira un soutien logistique en matière de distribution d'eau, de tentes, et de couvertures aux familles qui en ont le plus besoin.
|