Plusieurs pays à faibles revenus très sévèrement touchés par le VIH risquent d'être entièrement ou partiellement exclus de l'actuel cycle de financement du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, avertit Médecins sans Frontières (MSF) .
Dans un communiqué, Médecins sans Frontières souligne qu'à moins qu'un nouveau cycle de financement soit très vite présenté pour permettre aux demandes rejetées d'être de nouveau examinées, les personnes séropositives devront subir les conséquences graves comme des infections opportunistes affaiblissantes et une mort prématurée.
Le Fonds mondial doit s'assurer qu'à la prochaine réunion du Conseil d'administration, le prochain cycle de financement soit lancé le plus rapidement possible, pour que tous les pays rejetés puissent retravailler et soumettre de nouveau leurs propositions, a expliqué Jérôme Oberreit, directeur opérationnel de MSF.
Le Conseil d'administration du Fonds mondial se réunira le 13 décembre pour prendre une décision sur le financement ou non de chaque proposition, et décider du calendrier du prochain cycle de financement.
Selon des informations véhiculées par la presse sur le rejet très probable de certaines propositions, MSF s'est dit sérieusement inquiet que plusieurs pays à faibles revenus affichant des taux de prévalence élevés de VIH comme le Malawi, le Zimbabwe, le Mozambique, le Swaziland, et le Lesotho voient leurs demandes de financement pour le VIH et la tuberculose rejetées pour ce cycle.
Cette nouvelle fait suite à l'annonce d'octobre selon laquelle les promesses des bailleurs de fonds du Fonds mondial n'arrivent pas à venir en aide à davantage de patients.
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