Manifestation à Paris (Reuters)
Fin juillet, le président français Nicolas Sarkozy a durci son ton envers les gens de voyage, après des incidents de violences survenus à Saint-Aignan (ouest) et à Grenoble (centre).
Le gouvernement français a ensuite annoncé le démantèlement des camps illégaux construits par les gens de voyage et le rapatriement de quelque 700 Roms d'origine roumaine et bulgare. Ils sont accusés d'avoir provoqué des problèmes sociaux, notamment des risques de sécurité et l'occupation illicite de terrains ou d'immeubles.
Cette action ont provoqué des inquiétudes et des critiques à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Le Parti socialiste ( opposition) a reproché au président Sarkozy de "se rapprocher de l'extrême droite" en vue d'élargir son électorat.
La Roumanie, l'Union européenne même le Comité pour l'élimination de la discrimination raciale des Nations Unies (CERD) ont respectivement exprimé leur inquiétude devant la politique française à l'égard des Roms.
"La lutte contre l'immigration irrégulière ne doit pas être instrumentalisée de part et d'autre", a indiqué il y a une semaine le Premier ministre français François Fillon, en réaction des polémiques et critiques.
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