La France entend profiter du prochain sommet du G20 à Toronto pour promouvoir la taxation internationale des activités risquées des banques, a indiqué vendredi le Premier ministre français François Fillon.

Afin de dissuader les banques de pratiquer des activités risquées, ce qui ébranlerait la fondation de la stabilité financière mondiale, la France souhaite taxer les activités risquées des banques, a indiqué M. Fillon lors d'un point de presse suite à sa rencontre avec son homologue canadien Stephan Harper.

Pourtant, cette proposition « n'est pas consensuel au plan international », a avoué le Premier ministre, tout en soulignant que « rien n'empêche d'en discuter ensemble », et qu' il est confiant « sur le fait que le sommet de Toronto permettra de faire des progrès dans cette direction ».

Selon M. Fillon, il y a « un très large consensus au sein du G20 » sur la limitation du comportement à risque des banques, pour laquel de nombreuses mesures ont été proposées par des parties prenantes, dont la taxe bancaire internationale.

« Au fond on a les mêmes objectifs et donc c'est simplement une question de moyens qui est en cause, au regard de systèmes bancaires qui sont différents d'un pays a l'autre », a-t-il conclu.

Le Canada accueillira à la fin de ce mois le Sommet du G8 à Muskoka et celui du G20 à Toronto. Le Premier ministre Harper est en train d'effectuer une tournée dans les capitales du pays du G8.