Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a déclaré lors du sommet de Copenhague vendredi que le protocole de Kyoto doit subsister.
A ce sujet, il a abordé trois points :
Premièrement, la grande majorité des pays ne soutiennent aucune renégociation ou dilution des principes et dispositions de l' UNFCCC (Convention des Nations Unies sur les changements climatiques), en particulier le principe d'équité et de partage équitable du fardeau.
Deuxièmement, le protocole de Kyoto devrait continuer comme instrument juridique valide. Les parties au protocole devraient déclarer leurs engagements solennels sous le protocole. Il irait à l'encontre de l'opinion publique internationale si ce dernier était remplacé par une nouvelle série d'engagements faibles.
Enfin, il est clair que tout accord sur le changement climatique doit respecter le besoin de développement et de croissance des pays en voie de développement. Tout nouveau régime aura l'autorité morale et la crédibilité seulement s'il reconnaît que chaque citoyen de la planète a le même droit d'accès à l' espace atmosphérique mondial.
Il a ajouté que, bien qu'une mission difficile était devant eux, "j'espère que nous jouerons tous un rôle positif et constructif afin que nous puissions combler nos différends et aboutir à un résultat équilibré et équitable pendant l'année à venir".
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