La conférence sur le changement climatique de Copenhague a repris, a indiqué jeudi Ivo De Boer, le secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
"Le téléphérique est de nouveau en marche", a déclaré De Boer au cours d'une conférence de presse. Un "téléphérique" rapide est ce qu'il espérait pour la seconde moitié du trajet sur une montagne vers le "sommet" des leaders mondiaux de la conférence.
De Boer a indiqué mercredi que le téléphérique a fait un arrêt inattendu.
Beaucoup de participants ont attribué la responsabilité de cet arrêt au Danemark, qui accueille la conférence, parce qu'il a tenté d'utiliser la présidence pour faire avancer ses propres textes sans consulter les autres, sapant ainsi les deux projets de documents présentés par les présidents des deux groupes de travail de la conférence.
De Boer a mis l'accent sur le fait que les deux textes envoyés par les deux groupes de travail étaient "seulement une base" de négociation.
Il a aussi indiqué avoir compris pourquoi les pays en développement demandaient le prolongement du protocole de Kyoto, le seul instrument juridiquement contraignant qui cherche une action basée sur le principe des "objectifs communs mais différentiés".
De Boer a indiqué être séduit par le dernier engagement des Etats-Unis en rejoignant les autres pays riches pour augmenter à 100 milliards de dollars américains par an d'ici 2020 l'aide destinée aux nations en développement pour combattre le changement climatique.
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