Le président burkinabé Blaise Compaoré a déclaré, mardi à Ouagadougou, espérer que le Sommet des Nations unies sur le changement climatique à Copenhague aboutirait à des positions consensuelles
Quelques heures avant de s'envoler pour Copenhague où se tient le sommet mondial sur le changement climatique, le président Compaoré a tenu à rappeler à ceux qui polluent le plus qu'il faut non seulement polluer moins avec des engagements clairs, mais qu'il faut aussi aider les pays pauvres à ne pas continuer de leur côté à détruire l'environnement.
M. Compaoré déclare qu'à travers le respect de leurs engagements, les pays riches peuvent aider à la réduction de la pauvreté, à l'installation des femmes et des hommes dans un environnement qui leur permette d'utiliser moins l'environnement pour leurs besoins au quotidien.
"Nous pensons aussi qu'il faut que nous puissions, nous pays du Sud, obtenir de la part des pays développés, une contribution face aux différents impacts que nous avons à partir des changements climatiques, parce qu'il faut atténuer ses impacts, et s'adapter à cette évolution nouvelle du monde", a-t-il laissé entendre.
Le président burkinabé a dit que c'est surtout sur ces questions qu les dirigeants du Sud vont approfondir les échanges avec les autres, mais l'idée principale, c'est de sortir de Copenhague avec un engagement global consensuel. |