La Norvège et le Mexique ont proposé ensemble samedi un modèle de financement lié au climat lors des négociations sur le changement climatique en cours dans la capitale du Danemark, Copenhague, a annoncé le gouvernement norvégien.
Le modèle, visant à mettre en place un Fonds Vert destiné à financer les actions relatives au changement climatique dans les pays en développement, sera constitué des contributions des budgets publics et des ventes aux enchères de dotations de l'ONU, a précisé le bureau du Premier ministre norvégien dans un communiqué de presse.
Le fonds commencera avec environ 10 milliards de dollars américains en 2013 et pourrait atteindre 30 à 40 milliards de dollars en 2020.
Le président mexicain Felipe Calderon et le chef du gouvernement norvégien Jens Stoltenberg sont tombés d'accord pour dire qu'il est crucial de parvenir à un accord sur le financement des actions concernant le climat dans les pays en développement en vue de faire un succès de la conférence de Copenhague.
"Nous souhaitons que par notre proposition conjointe, nous pouvons aider à développer un modèle de financement que tout le monde peut accepter", ont souligné les deux dirigeants dans le communiqué.
Il est nécessaire de combiner les sources de fonds complémentaires et les fonds doivent financer les efforts d'adaptation dans les pays en développement, ont poursuivi MM. Calderon et Stoltenberg, soulignant que le financement doit "être sur la base des résultats".
Le modèle conjoint de samedi a regroupé les propositions avancées plus tôt par les deux parties séparément lors des négociations.
La proposition norvégienne consiste à accorder un pourcentage des dotations de l'ONU aux ventes aux enchères internationales pour augmenter les fonds consacrés aux actions entreprises par les pays en développement en matière de climat.
Quant au Mexique, il a suggéré de créer un Fonds Vert, qui répartit les quotas de fonds sur la base des émissions, le PIB et la population de chaque pays.
Le modèle conjoint prévoit la priorité des fonds aux pays les plus vulnérables, les pays les moins développés et les pays insulaires en développement.
En vertu de la Convention-cadre des Nations unies sur le changement climatique (CCNUCC), les pays développés s'engagement à quantifier les objectifs de réduction des émissions et à accorder aux pays en développement un soutien financier et technologique dans le but d'élever leur capacité face au changement climatique. |