Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a déclaré lundi à l'ONU qu'"il appartient au système de l'ONU d'appliquer" les résultats de la conférence de l'ONU sur le changement climatique qui s'est ouverte lundi à Copenhague, la capitale du Danemark.

Le chef de la diplomatie française a fait cette déclaration lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New York peu après sa rencontre avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.

Deux mois auparavant, c'était "un désastre" quand les gens parlaient d'un accord final lors de la conférence de Copenhague, mais maintenant les gens sont positifs sur l'accord à la fin de la présente conférence ouverte lundi à Copenhague, a indiqué M. Kouchner.

Cependant, l'accord est un pacte obligatoire, a-t-il affirmé. "Nous n'obtiendrons pas un accord légalement obligatoire à Copenhague, mais oui après Copenhague", a-t-il ajouté.

La conférence de Copenhague, officiellement connue comme la 15e conférence des parties de la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (UNFCCC), prendra fin le 18 décembre.

Une centaine de dirigeants des pays membres de l'ONU et quelque 12.000 délégués et spécialistes venant de plus de 170 pays participeront à la conférence.

M. Koucher se trouve au siège de l'ONU pour entreprendre une démarche diplomatique au sujet de la taxe de la transaction financière qui demande un impôt de 0,005% sur l'ensemble des échanges de devises à travers les frontières.