Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva doit prendre mardi sa décision finale sur la proposition de réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre que le Brésil présentera au sommet de Copenhague prévu pour décembre prochain.
Le gouvernement brésilien a discuté à la mi-octobre dernière de trois options, séparemment soumises par le ministère de l'Environnement, le ministère des Sciences et des Technologies et le Forum brésilien sur le changement climatique, mais qui n'ont abouti à aucun accord.
M. Lula a ensuite demandé de regrouper ces options et de définir clairement la position brésilienne mardi.
Le ministère brésilien de l'Environnement a suggéré de geler les émissions au niveau de 2005, qui s'élevait environ à 2,2 milliards de tonnes, en assurant que le PIB s'élèverait de 4% chaque année.
En vertu de cette proposition, presque la moitié de la réduction des émissions de dioxyde de carbone sera assurée par la réduction de la déforestation.
Le gouvernement brésilien a annoncé une réduction de 80% du taux de déforestation de l'Amazonie en 2020, basée sur la moyenne annuelle de 19.500 km carrés entre 1996 et 2005, ce qui permettra une réduction de 4,8 milliards de tonnes d'émissions.
Dilma Rousseff, chef de cabinet du président Lula, a demandé au ministre de l'Environnement Carlos Minc de présenter deux options avec un taux de croissance compris entre 5 et 6%.
Des organisations environnementales et même des hommes d'affaires ont demandé au gouvernement d'avancer une proposition plus ambitieuse au sommet de Copengague en vue de demander aux pays riches de formuler de plus importants engagements.
Les délégués venant de 192 pays membres des Nations unies devront se réunir en décembre à Copenhague au Danemark pour trouver un accord remplaçant le protocole de Kyoto, accord anti-changement climatique de l'ONU, qui expirera en 2012.
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