Le 7e forum mondial sur le développement durable tenu à Ouagadougou du 9 au 11 octobre 2009 et placé sous le thème "Changements climatiques : quelles opportunités pour un développement durable", a adopté une position commune devant permettre à l'Afrique de parler d'une seule voix en décembre prochain à Copenhague.

Au terme de trois jours de travaux, l'Afrique a défini une position commune pour le prochain sommet sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre prochain à Copenhague (Danemark) et qui a fait l'objet d'une déclaration des chefs d'Etat et de gouvernement.

Dans cette déclaration des chefs d'Etat et de gouvernements africains, les dirigeants du continent ont souligné d'entrée de jeu que les changements climatiques constituent un fléau qui menace dangereusement l'avenir de leurs populations.

Pour y faire face, l'Afrique n'a pas d'autres moyens que de promouvoir l'intégration de l'adaptation dans les politiques, programmes et stratégies de développement au niveau local, national et régional afin d'apporter une réponse globale aux défis posés et de saisir des opportunités en terme de développement durable.

La déclaration reconnaît que le continent à lui seul ne peut pas résoudre tous les problèmes liés aux effets des changements climatiques.

Conscients des limites de leurs efforts, les chefs d'Etat et de gouvernements africains demandent aux partenaires du reste du monde de soutenir l'Afrique en maintenant des acquis de la convention et du protocole de Kyoto surtout sur les engagements chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre des pays développés.

Ils demandent également à ces derniers (partenaires) de venir en aide aux pays en développement menacés par les effets des changements climatiques à pouvoir s'adapter, à atténuer les risques, à bénéficier du transfert de technologies, à renforcer leurs capacités de survie à travers des projets et des actions concrètes sur le terrain.

Outre ces appels à la communauté internationale pour aider les pays africains à faire face aux effets néfastes des changements climatiques, les chefs d'Etat et de gouvernements ont désigné le président du Faso, Blaise Compaoré à prendre des dispositions nécessaires afin que leur déclaration alimente les discussions de la 15e conférence des parties, à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques.