Les dirigeants du G20, réunis jeudi et vendredi à Pittsburgh (Etats-Unis), se sont mis d'accord vendredi pour renforcer le système de régulation financière internationale.
Dans un communiqué publié à l'issue du sommet du G20, les dirigeants ont jugé le manque de régulation comme étant l'une des raisons majeures de la crise financière qui règne actuellement sur la planète.
"Nous avons décidé (...) de veiller à ce que nos systèmes de régulation des banques et des autres établissements financiers contiennent les excès qui ont conduit à la crise. Là où l'inconscience et l'absence de responsabilité ont entraîné la crise, nous n'autoriserons pas un retour aux pratiques bancaires antérieures", indique le document.
"Nous nous sommes engagés à agir ensemble pour élever les normes en matière de capitaux, pour mettre en oeuvre des normes internationales strictes en matière de rémunérations afin de mettre un terme aux pratiques qui entraînent une prise de risques excessive, pour améliorer le marché de gré à gré des produits dérivés et pour créer des instruments plus puissants afin d'assurer que les grandes sociétés multinationales assument la responsabilité des risques qu'elles prennent", souligne le communiqué.
Le groupe a développé et entamé l'application de réformes massives pour s'attaquer aux raisons enracinées de la crise et transformer le système de régulation financière.
Selon le document, des progrès substentiels ont été obtenus en matière de régulation prudente, de gestion de risque, de transparence et d'intégrité du marché, ainsi que de coopération internationale.
Les dirigeants du G20 ont prôné le renforcement institutionnel du Conseil de stabilité financière (CSF), dont les efforts afin d'évaluer les progrès seront essentiels pour la mise en oeuvre complète et durable des réformes pertinentes.
Le sommet de Pittsburgh est le troisième rendez-vous du genre, après le sommet de Washington en novembre 2008 et celui de Londres en avril 2009, organisés sur fond de tourmente financière planétaire. |