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Ouverture du 3ème sommet du G20 à Pittsburgh

Les dirigeants d'une vingtaine de pays et d'organisations, réunis à Pittsburgh pour le troisième sommet du G20, ont commencé jeudi soir leurs travaux de deux jours sur le territoire américain.

Un an après l'éclatement de la crise financière mondiale, les dirigeants du G20 doivent réfléchir sur les relances budgétaires nationales et leur coordination au moment où des signes de redressement économique ont émergé dans plusieurs pays.

Début septembre, les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20, réunis à Londres, ont convenu de poursuivre les mesures de stimuation économique jusqu'à ce que la relance de l'économie se consolide.

Les dirigeants du G20 doivent coordonner leur positions sur la relance économique mondiale, la régulation financière et les problèmes résidant dans le commerce international, ayant passé en vue la mise en application des décisions prises lors de leurs dernier sommet début avril à Londres.

Les interventions gouvernementales dans l'économie seront au centre des assises dans la ville américaine, où les participants doivent coordonner en particulier leurs politiques macro-économiques pour promouvoir le redressement de l'économie mondiale de manière durable et équilibrée.

"A Pittsburgh, nous travaillons avec les plus grandes économies du monde pour tracer une voie vers la croissance équilibrée et durable", a déclaré mercredi le président américain Barack Obama.

Les réformes financières seront au coeur des discussions. La réforme de la régulation financière est le sujet le plus important du sommet de Pittsburgh, a révélé le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs.

On ignore si le président Obama conclurait un accord avec ses homologues européens sur la réforme de la régulation financière, alors que l'Union européenne cherche à durcir leurs contrôle et réglementation.

Les pays en développement attendent une voix plus forte en leur faveur dans les affairs relatives à l'économie mondiale.

"Si les pays riches, tels que les Etats-Unis, veulent l'aide du monde en développement pour sortir de la crise financière, les pays seront obligés de céder leur participation de contrôle dans les institutions telles que le Fonds monétaire international", a souligné le président brésilien Luiz Inacio lula da Silva à la tribune de l'ONU.

L'Inde a exhorté le sommet du G20 à se prononcer vivement contre le protectionnisme commercial, et à poursuivre la réforme des institutions financières internationales pour accorder plus de droits de parole aux pays en développement.

Le G20 a fait des progrès dans plusieurs domaines, mais n'a pas encore abouti à un accord sur des questions cruciales, selon le président russe Dmitri Medvedev, qui a exhorté début cette semaine le bloc puissant à s'avancer plus rapidement.

Agence de presse Xinhua     2009/09/25

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