Le Groupe des Huit pays industrialisés (G8) ont fixé le délai de septembre pour l'Iran de coopérer et d'accepter des négociations sur son dossier nucléaire.
"Nous espérons sincèrement que l'Iran saisira cette occasion pour donner une chance diplomatique de trouver une solution négociée à la question nucléaire", ont dit les dirigeants du G8 dans une déclaration publiée mercredi soir après la première journée de leur sommet annuel à L'Aquila dans le centre de l'Italie.
"Nous exhortons l'Iran à coopérer pleinement avec l'AIEA ( Agence internationale de l'énergie atomique) et à respecter les résolutions du Conseil de sécurité, sans plus de retard", selon la déclaration.
Les dirigeants du G8 ont déclaré qu'ils "feront le bilan de la situation" lors de leur rencontre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies dont l'ouverture est prévue en septembre.
Le président français Nicolas Sarkozy a prévenu que l'Iran ferait face à des conséquences si ce pays défiait la date limite.
"S'il n'y a pas de progrès d'ici là, nous prendrons des décisions", a-t-il dit.
Toutefois, M. Sarkozy a reconnu que la Russie a exercé des pressions pour plus de temps avant l'examen des sanctions plus sévères.
Les dirigeants du G8 ont déclaré qu'ils restent déterminés à trouver une solution diplomatique à la question du programme nucléaire iranien, mais a averti qu'ils restent "profondément préoccupés par les risques de prolifération que pose le programme nucléaire iranien."
L'Iran a cependant insisté sur le fait que son plan nucléaire est uniquement à des fins pacifiques, promettant de poursuivre ses activités d'enrichissement de l'uranium malgré les pressions et les sanctions des pays occidentaux. En avril dernier, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l'Allemagne, la Russie et les États-Unis ont invité l'Iran à discuter d'une solution diplomatique au problème nucléaire, mais l'Iran a rejeté leur offre jusqu'ici.
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