Les ministres du Développement du Groupe des huit (G8) sont parvenus à un accord vendredi sur une série d'engagements visant à augmenter l'efficacité de l'allocation de l'aide financière aux pays en voie de développement, notamment l'Afrique, pour tenter de faire face à l'impact de la crise économique.
Aucun engagement financier concret n'a été pris envers les pays en voie de développement. Les ministres se sont contentés de réaffirmer ce qui avait été décidé lors de la réunion du G20 tenue en avril à Londres et lors du sommet tenu en 2005 à Gleneagles pour contrer l'impact économique négatif et favoriser le développement durable dans les pays émergents.
Selon le communiqué final, les ministres du Développement ont insisté sur la nécessité d'apporter "une réponse ferme, cohérente et coordonnée à la crise économique. La récession économique mondiale, qui s'ajoute aux effets négatifs des crises énergétique et alimentaire, a sévèrement saboté la croissance économique dans le monde", notamment dans les pays en voie de développement.
"Nous devons ainsi agir de manière coordonnée pour empêcher la crise économique de devenir une crise sociale plus profonde avec toutes les conséquences que cela impliquerait en termes d'instabilité politique et de conflits", ont fait remarquer les ministres dans le document final.
Durant la réunion de deux jours, les ministres ont convenu de renforcer "les mécanismes de protection sociale et les filets de sécurité en faveur des groupes de population vulnérables les plus lourdement frappés par la crise" en mettant en place une stratégie de développement plus efficace.
Ont assisté à la réunion les ministres du Développement d'Italie, pays qui assume actuellement la présidence du G8, du Canada, de Grande-Bretagne, de France, d'Allemagne, du Japon, de Russie et des Etats-Unis, ceux de pays en voie de développement, notamment la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Afrique du Sud, le Mexique et l'Egypte, ainsi que des représentants d'organisations internationales. Fin |