"L'A330 est un avion d'une très grande fiabilité et qui n'a pas connu d'accident majeur jusqu'ici", a assuré Fabrice Brégier, directeur général délégué d'Airbus, lors d'une interview accordée au quotidien économique français La Tribune paru vendredi.
Le numéro 2 d'Airbus a nié que l'A330 soit mis en cause après l'accident d'Air France. "Il faut se garder de conclusions rapides, c'est le BEA (Bureau français d'enquêtes et d'analyses) qui le dit, c'est l'expérience qui le montre", a affirmé M. Brégier, ajoutant qu'Airbus apporterait "toute sa contributioin à l'enquête menée par le BEA".
"Près de 1.000 A330 ou A340 sont en opération aujourd'hui. L'analyse de séquence des événements, qui a été transmise par les systèmes de l'A330 d'Air France, se poursuit", a-t-il indiqué, soulignant que l'incohérence des indicateurs de vitesse ne préjuge aucunement du drame qui a affecté cet avion".
Il a par ailleurs évoqué une lettre officielle de l'Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), qui a confirmé que les A330 et les autres avions d'Airbus sont des appareils "sûrs et aptes au vol", avant de souhaiter que toute la lumière soit faite sur les causes de cet accident.
Un A330 d'Air France, assurant la liaison aérienne entre Rio de Janeiro et Paris, s'est abîmé lundi dernier dans l'océan Atlantique, avec 228 personnes à bord, dont 216 passagers. Jusqu'à présent, les marines brésilienne et française ont repêché au total 44 corps de victimes. |