La compagnie Air-France a affirmé lundi qu'elle s'attendait au pire suite à la disparition de son avion Airbus 330-200 tôt lundi matin entre le Brésil et la France, qui a 228 personnes à bord, dont 216 passagers.
"L'ensemble de la compagnie est mobilisée et partage le deuil des familles", a affirmé Pierre Henry Gourgeon, directeur général d'Air-France lors d'une conférence de presse à Paris destinée à donner les premières informations sur la disparition de l'avion de ligne, qui était parti de Rio de Janeiro au Brésil pour Paris.
M. Gourgeon a confirmé qu'il y avait 228 personnes à bord du vol, dont 216 passagers, et que l'appareil aurait été foudroyé par un orage après le dernier contact enregistré à 03h30 heure de Paris.
Il a ajouté que l'appareil était dirigée par une équipe de pilote très expérimentée totalisant des milliers d'heures de vol avec ce type d'appareil.
Air France a mis sur pied une cellule de crise à l'Aéroport Roissy Charles de Gaulle à Paris pour accueillir les familles et leur apporter le soutien psychologique nécessaire, d'après le chef de la compagnie.
Il a toutefois affirmé ne pas pouvoir indiquer si la disparition serait aussi dûe à un enlèvement.
Les autorités aériennes brésiliennes ont confirmé la disparution de l'avion d'Air France au-dessus de l'océan Atlantique.
L'Airbus 330-200, qui se dirigeait vers l'aéroport Charles de Gaulle à Paris, a perdu contact avec le centre de contrôle trois heures après son décollage de Rio de Janeiro.
Selon les dernières informations, l'armée de l'air brésilienne a lancé des recherches au large de ses côtes pour rechercher cet avion d'Air France. L'ambassade de France au Sénégal a révélé qu'un avion militaire français avait quitté Dakar lundi pour tenter de localiser l'Airbus A330, rapporte l'AFP.
L'avion a quitté Rio de Janeiro dimanche à 19H00 et devait arriver à Paris lundi à 11H15 (09H15 GMT). |