Dans l'article, il est dit que sans aucun doute, la Chine a beaucoup d'expériences importantes sur la gestion et le développement qui méritent d'être apprises par d'autres pays, par exemple, la régulation modérée de la réforme à travers des essais dans différentes régions, la bonne gestion du processus d'urbanisation, le fait qu'il n'y a pas de bidonvilles autour des grandes villes. Grâce à la réussite de la Chine, un « consensus de Beijing » émergent évitant d'imposer le marché libre et la démocratie est populaire. Le Parti communiste chinois s'exprime clairement : il ne veut pas que la Chine devienne un pays démocratique de type occidental. Il semble que la Chine possède toutes les conditions nécessaires pour assurer qu'elle ne s'engagera pas sur cette route.
Dans son article « La démocratisation de la Chine et ses limites », Zheng Yongnian, chef de l'institut de l'Asie d'Est de l'Université nationale de Singapour, écrit qu'avec le rapide développement économique et social, la Chine doit accélérer son processus de démocratisation. Dans la Chine d'aujourd'hui, pour les milieux tant académiques que politiques, un consensus se forme : le pays a besoin de la démocratie, mais elle doit être progressive. Il estime également que la démocratie doit être promue, mais la démocratie est restreinte et la pan-démocratie n'est pas désirable.
L'article indique que dans certains pays en développement, bien que la démocratie de type occidental soit mise en œuvre, l'application des principes est médiocre et souvent liée au désordre et à la violence. Cela est dû, d'une part, à l'absence du soutien du développement social et économique, et d'autre, à la pan-démocratie. La démocratie sert originellement l'ordre politique, mais ces pays répandent les principes démocratiques dans les domaines sociaux, économiques, culturels et éducatifs. Cela conduit facilement à l'anarchie.
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