« Le séisme de Wenchuan nous a fait réaliser que l'humanité ne peut que s'adapter à la nature, pas la vaincre. En s'adaptant de son propre chef, on peut réduire les pertes causées par les catastrophes au minimum », explique Zhang Tongrong, maire du district de Wenchuan.

Dans le bourg reconstruit de Yingxiu dans le district de Wenchuan, les maisons à trois étages de style uniforme, arrangées irrégulièrement pour un effet plus élégant, entourent une large place. Selon Zhang Tongrong, il y a six squares de ce genre dans tout le bourg, d'une superficie de presque trois hectares. En temps ordinaire, la place est un endroit de loisirs pour les habitants, et en cas de catastrophe, il peut servir de refuge pour 8 000 à 10 000 personnes. Sur les deux rives du ruisseau Yuzi coulant dans le bourg de Yingxiu ont été ouverts des passages spéciaux pour l'évacuation des habitants en cas de catastrophe.

La Chine a renforcé les échanges internationaux sur la prévention et la réduction des catastrophes. Après le séisme, le département de sauvetage du séisme du Sichuan a envoyé des membres étudier aux États-Unis, en Corée du Sud, en Russie et au Japon. Des experts étrangers ont été aussi invités à faire des conférences sur le sauvetage en cas d'incendie du métro, de séisme et d'autres accidents.

La Stratégie internationale pour la réduction des catastrophes (SIRC) considère la Chine comme un partenaire important, affirme Helena Molin-Valdes, directrice adjointe du Secrétariat de la SIRC des Nations Unies. « Nous prévoyons de tenir le premier forum des maires pour la prévention des catastrophes en août prochain à Chengdu, en espérant qu'il puisse devenir une plateforme de coopération internationale », explique-t-elle.