La Chine a besoin d'une Journée nationale de l'Humiliation pour rappeler à son peuple les souffrances dont a souffert la nation lors des agressions étrangères, et la meilleure date serait le 18 septembre, jour où le Japon a commencé à envahir la Chine il y a de cela plus de soixante-dix ans, a déclaré Jiang Jian, députée à l'Assemblée populaire nationale (APN).
"Une grande nation est celle qui gardera toujours fermement à l'esprit son histoire. Nous ne devons jamais oublier nos compatriotes qui ont perdu la vie pendant la guerre", a dit Jiang Jian, députée à l'Assemblée populaire nationale (APN), en marge de l'actuelle session annuelle.
"Se souvenir de cette partie humiliante de l'histoire aidera le peuple chinois à ressentir l'urgence de sauvegarder la paix et de travailler dur pour le renouveau de la nation", a poursuivi Jiang, présidente de l'hôpital Qufu qui dépend de la Croix-Rouge chinoise.
La journée du 18 septembre 1931 est déjà commémorée dans de nombreuses villes chinoises avec la sonnerie des alarmes, des sirènes et les klaxons de voitures.
Elle propose que les gouvernements à tous les niveaux mettent en berne le drapeau national devant leurs bâtiments ce jour-là, déclenchent simultanément les sirènes d'attaque aérienne pendant trois minutes et que tout le monde dans tout le pays observe une minute de silence en mémoire de ceux qui sont morts pendant la guerre.
Elle suggère également qu'aucune célébration ou activité divertissante n'ait lieu ce jour-là.
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