La Chine a besoin d'une loi sur la greffe d'organe pour réglementer les procédures de donation, encourager les donneurs et faciliter le don d'organe, ont déclaré des législateurs en marge de la session plénière annuelle de l'Assemblée populaire nationale (APN, Parlement chinois).
La Chine est confrontée à un écart important entre les patients qui ont besoin d'organes fonctionnels et les dons d'organes limités. Près de 1,5 million de patients ont besoin d'une transplantation d'organe chaque année, mais seuls 10 000 obtiennent un organe pour une greffe, selon les statistiques fournies par le ministère de la Santé.
La plupart des organes ont été donnés par des citoyens ordinaires à leur mort après la signature volontaire d'un accord de donation. Il est strictement interdit en Chine de pratiquer des greffes d'organes illégales, a indiqué Huang Jiefu, vice-ministre chinois de la Santé.
Les experts pensent que le concept d'une déclaration de mort cérébrale favoriserait grandement la greffe d'organe.
Cependant, la conception traditionnelle des Chinois de "vie jusqu'au dernier souffle" a limité le don d'organes humains vivants, selon le député Chen Haixiao, chef de l'hôpital Taizhou dans la province du Zhejiang (Chine de l'Est).
Il a suggéré que la loi autorise les médecins à déclarer la mort cérébrale des personnes afin que leurs organes puissent être utilisés pour sauver des vies.
Le ministère de la Santé a proposé en 2006 une série de réglementations sur la greffe d'organe humain au Conseil des Affaires d'Etat pour examen et amélioration.
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