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Beijing et Shanghai se concentrent sur le prix du logement, la lutte contre la corruption, la protection sociale et les soins médicaux

Le contrôle de la hausse du prix du logement, la lutte contre la corruption, la protection sociale et les soins médicaux sont les quatre problèmes abordés lors de la 5e session de la XIIe Assemblée populaire de la municipalité de Beijing qui intéressent le plus la population chinoise, selon un sondage effectué récemment par le site Internet « China Legal Publicity ». A l’exception de la lutte contre la corruption, ces problèmes sont étroitement liés au bien-être du peuple.

Le prix du logement

Ces dernières années, la hausse continue du prix du logement n’a pas été réfrénée de façon efficace, et très peu de personnes ont pu s’offrir des logements abordables et fonctionnels. Par exemple à Beijing, 20 millions de m² de surface ont été construits chaque année depuis l’an 2000. Mais seulement 2 millions de m² constituent des logements abordables et fonctionnels, soit moins de 10% de la surface totale. Un chiffre qui est loin de satisfaire les besoins. Parmi les 353 motions déposées par les députés de la capitale chinoise lors la 5e session de la XIIe Assemblée populaire de la municipalité de Beijing, la population chinoise se sent particulièrement concernée par le problème de l’inflation immobilière.

La lutte contre la corruption

La lutte contre la corruption est le principal sujet abordé lors des deux sessions de l’Assemblée populaire de Shanghai et de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) suite à l’affaire de détournements de fonds de la sécurité sociale qui a affecté cette ville.

« Nous avons tiré une grande leçon de cette affaire. Plusieurs fonctionnaires à des postes importants ont été impliqués dans cette affaire qui concerne une grosse somme d’argent et qui a exercé une mauvaise influence politique. Nous devons associer la réalité idéologique à la réalité du travail pour se poser les vraies questions, analyser les causes et avoir une vraie réflexion », a déclaré Han Zheng, maire de Shanghai, en présentant à l’Assemblée populaire municipale le Rapport d’activité de la mairie de Shanghai. Il a précisé que les fonds détournés ont été entièrement récupérés aux termes de la loi. Le rapport de Han Zheng comporte 39 pages dont 9 seulement évoquent les succès obtenus dans le travail et 30 autres, sont consacrées au plan de 2007. Aujourd’hui, les méthodes de travail des milieux politiques de Shanghai semblent connaître un changement positif.

D’après Wang Zhuoxian, membre du comité révolutionnaire du Guomindang de Chine et député municipal de Shanghai, il reste encore un long chemin à parcourir pour le parti et le gouvernement dans la lutte contre la corruption. « Actuellement, il faut d’une part améliorer le plus tôt possible le mécanisme de contrôle par le gouvernement des fonds d’intérêt public, et d’autre part sensibiliser davantage les fonctionnaires. Ces deux tâches sont aussi urgentes l’une que l’autre », a-t-il souligné.

La protection sociale

Parallèlement à l’accélération de l’industrialisation et de l’urbanisation, la protection sociale est devenue un facteur étroitement lié à la stabilité sociale. Selon des statistiques, actuellement, 140 millions de citadins actifs ont contracté une assurance-maladie. Mais dans les campagnes, seulement 390 millions de paysans sont affiliés au système médical coopératif. Dans l’ensemble du pays, il existe encore 760 millions de personnes (y compris les mineurs) qui ne peuvent pas bénéficier d’assurance-maladie et qui doivent payer leurs frais médicaux par elles-mêmes. Par ailleurs, dans toute la Chine, sur 160 personnes atteintes de maladies professionnelles, 80% sont des ouvriers migrants. Les ouvriers d’origine paysanne atteints d’une maladie professionnelle sont devenus le plus souvent pauvres ou sont retombés dans la misère.

Les soins médicaux

Malgré les réformes, le système médical de la Chine laisse encore à désirer. Ainsi, les hôpitaux publics offrent des services médiocres et les ressources médicales ne sont pas réparties de façon rationnelle. Conséquence : il est difficile de se faire soigner et les traitements médicaux coûtent cher.

Au cours des 5e sessions de la XIIe assemblée populaire et de la Xe conférence consultative politique du peuple chinois de Shanghai, un sondage réalisé auprès d’un échantillon de 4.000 personnes à Shanghai révèle que plus de 70% des habitants prêtent une grande attention au service médical et sanitaire. Et si aujourd’hui malgré les progrès des services médicaux et sanitaires de la Chine, la fonction des établissements hospitaliers d’intérêt public s’est affaiblie suite au renforcement du rôle du marché.

China.org.cn   2007-03-06

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